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#Année de l'ingénierie 2025-2026

L’Académie s’engage dans l’année de l’ingénierie 2025-2026

L’Académie des technologies se mobilise pour l’année de l’ingénierie 2025-2026, en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

 

À propos de l’Année de l’ingénierie

L’Année de l’ingénierie a pour vocation de rapprocher l’école, la recherche, les entreprises et le grand public pour valoriser les métiers ainsi que les savoirs scientifiques et technologiques qui dessinent l’avenir.

Face aux grands défis sociétaux, climatiques et économiques, l’ingénierie et ses sciences jouent un rôle clé pour construire un avenir soutenable.

Une mobilisation nationale est nécessaire pour promouvoir l’ingénierie, ses sciences, ses innovations, ses métiers et ses formations.
Les 5 priorités de l’année :

  • Créer des ponts entre éducation, recherche et industrie ;
  • Valoriser les métiers et les formations pour lutter contre la désaffection des jeunes pour les filières scientifiques et technologiques ;
  • Briser les stéréotypes de genre et d’origine sociale ;
  • Accompagner les enseignants et participer à leur formation ;
  • Cultiver la curiosité scientifique et l’esprit critique.
En savoir plus sur anneeingenierie.fr
poster video youtube

Fresque Ingénieries en perspectives - Focus sur des travaux de l'Académie des technologies

L’Académie présente Ingénieries en perspectives : un dessin unique interactif réalisé dans le cadre de l’Année de l’ingénierie 2025-2026.
Cette fresque est structurée autour des grandes thématiques technologiques analysées par l’Académie. Découvrez cet outil intuitif pour comprendre les grands enjeux de l’ingénierie et le rôle des technologies face aux défis écologiques et sociétaux d’aujourd’hui !
Voir la fresque
Illustration de la fresque Ingénieries en perspectives - Focus sur les travaux de l'Académie des technologies

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L’espace commentaire

  1. MARTIN Patrick

    Tout d’abord je trouve votre initiative, utile et nécessaire dans notre monde en constante évolution et soumis à l’épreuve de l’information éphémère. Cette problématique des relations académiques – entreprises, qui se positionne dans une perspective à moyen terme, a été soulevée depuis de nombreuses années et a fait émerger un certain nombre d’initiatives (CRITT, CRT, SATT, organismes de valorisation, IRT, conventions CIFRE, campus des métiers et des qualifications, crédit impôt recherche, aide à l’embauche de jeunes docteurs, EIT au niveau européen, …). Quel bilan de ces actions a été réalisé permettant d’orienter les actions actuelles ? Y a-t-il en France un contexte spécifique ? On constate un faible nombre de docteurs dans les directeurs d’entreprises en France (6%) par rapport à l’Allemagne (34 %). Par ailleurs en moyenne, au sein des entreprises les docteurs représentent seulement 11 % des chercheurs, les ingénieurs, quant à eux, en représentent 56 %.
    D’autre part, je pense que certains termes qui comportent des ambiguïtés d’interprétations méritent d’être mieux définis. Compte tenu d’une mauvaise traduction de l’anglais, il y confusion entre technique (les méthodes et savoir-faire pratiques pour accomplir une tâche) et technologie (sciences des techniques : ensemble des connaissances, des outils, des méthodes et des systèmes issus de la science et de la technique).
    De même il est nécessaire de différencier le terme innovation (manuel d’Oslo de l’OCDE: on entend par innovation technologique de produit la mise au point/commercialisation d’un produit plus performant dans le but de fournir au consommateur des services objectivement nouveaux ou améliorés) et R&D (manuel de Frascati de l’OCDE : un projet de R&D doit combiner un élément de nouveauté non négligeable avec la dissipation d’une incertitude scientifique et/ou technique, il vise à résoudre un problème dont la solution n’apparaît pas évidente à quelqu’un qui est parfaitement au fait de l’ensemble des connaissances, pratiques et techniques couramment utilisées dans le secteur considéré).
    L’échelle TRL à laquelle beaucoup de personnes se réfèrent est trop linéaire, la R&D, les inventions ou les innovations sont dans la plupart des cas le fruit d’une convergence, d’une interaction, d’une intégration entre les connaissances, les approches relevant de différents domaines scientifiques ou technologiques ayant déjà atteint des degrés de maturité différents, ceci afin de répondre à des contextes difficiles, complexes et fortement contraints. Ainsi sont apparu au niveau d’appels à projet européens les indicateurs IRL (integration readiness level), SRL (system …), MRL ( market …).
    Pour le sujet que je connais : le Crédit Impôt Recherche, les entreprises qui sollicitent le soutien de leurs activités de R&D (et non d’innovation) en termes de crédit d’impôt ne font pas appel aux compétences académiques qui sont les seules à pouvoir identifier les verrous scientifiques dans le cadre d’une problématique globale (associant science, technologie et ingénierie), à les aider pour faire un état de l’art des connaissances existantes et identifier les connaissances manquantes dans le cadre du contexte du projet qui justifie le déploiement d ‘une activité de R&D, à l’accompagner dans la réalisation des plans d’expérience, la présentation de résultats, et la formalisation de connaissances génériques acquises. Ce serait un bon exemple de coopération monde académique et mone industriel, dont le financement est bien prévu par les services fiscaux (coûts de sous-traitance auprès d’organismes publics).

    Patrick MARTIN – Professeur des Universités puis professeur émérite (jusque fin 2022) à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers en génie mécanique – industrialisation
    – Expert auprès du MESRI au titre du Crédit Impôt Recherche et de la BPI – Ancien membre du CA de l’AFM

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