Académie des technologies

Des technologies compétitives au service du développement durable. Note d’analyse 276 – CAS, AOÛT 2012

Des technologies compétitives au service du développement durable (Note d’analyse 276 – Août 2012)

Dans un contexte mondial concurrentiel, la maîtrise de l’innovation technologique apparaît comme un élément déterminant de la compétitivité. S’inscrivant dans une perspective de long terme, elle appelle fréquemment un soutien des États.

  • Des technologies compétitives au service du développement durable

Mais les financements publics étant de plus en plus rares, il n’est plus envisageable aujourd’hui de soutenir, par des aides pérennes, le déploiement massif d’une technologie non compétitive. L’investissement public, lorsqu’il est nécessaire, doit être adapté à l’état de la technologie : efforts de R&D dans les domaines qui requièrent une rupture technologique, réalisation de démonstrateurs lorsque la faisabilité technique et économique reste à démontrer, et soutien à un déploiement massif seulement lorsqu’une technologie est mature et compétitive.

Dans ce dernier cas, au-delà de leurs effets keynésiens, les investissements réalisés n’auront d’impact positif durable sur notre économie que dans la mesure où ils auront permis la mise en place sur le territoire d’une filière industrielle compétitive et exportatrice. Indéniablement, la France a encore des atouts dans un grand nombre de domaines : il lui appartient par ses choix de favoriser les techniques correspondantes et, par ailleurs, de s’appuyer sur les ruptures technologiques pour développer son industrie sur des segments de marché où elle est peu présente aujourd’hui. Une nouvelle technologie ne pourra cependant se développer que dans la mesure où elle ne suscitera pas de réaction de défiance de la population : à l’État dès lors de créer les procédures d’information et de concertation nécessaires à la mise en place des processus d’encadrement des nouvelles technologies recueillant l’adhésion de nos concitoyens.(source : présentation du CAS)

Sommaire

  • Satisfaire une demande en énergie croissante, de manière économique et sûre tout en réduisant son impact sur l’environnement
  • Produire de l’électricité et de la chaleur tout en émettant moins de gaz à effet de serre
  • Rendre plus durable le secteur des transports, source de pollution locale et fortement dépendant du pétrole
  • Le résidentiel-tertiaire : réduire les besoins thermiques tout en régulant ceux en électricité spécifique, fortement croissants
  • Auteurs : Jean Bergougnoux, consultant, président d’honneur de la SNCF, directeur général honoraire d’EDF ; Dominique Auverlot et Gaëlle Hossie, département Développement durable.
    Yves Bamberger et Yves Farge, membres de l’Académie des technologies, sont membres des groupes de travail du CAS.