Il est urgent d’anticiper les conséquences des baisses de ressources en eau douce. Les crises ne sont pas qu’éphémères et ponctuelles.

Les collectivités doivent anticiper ces évolutions, recenser les prélèvements qui ne rendent pas l’eau localement, promouvoir la sobriété et anticiper les besoins en aides technologiques. Celles-ci aident à réduire les consommations, augmenter la fourniture d’eau, améliorer les réutilisations. Éprouvées dans le monde, non universelles, aux domaines d’emploi différents, elles répondent à différents besoins locaux.

Les solutions, nécessairement collectives, doivent être choisies avec transparence sur les diagnostics, la hiérarchisation des solutions, les garanties de bonne gestion et de protection de la santé publique et des écosystèmes.

Des stratégies à 30 ou 40 ans doivent être arrêtées du niveau national au local.

Dans son rapport présenté à la Presse par Yves Lévi (Vice-Président du Pôle Environnement et impacts du changement climatique, coordinateur du groupe de travail) ce lundi 3 juillet 2023, l’Académie des technologies formule onze recommandations.

Accédez au rapport de l’Académie des technologies : « Apports des technologies en réponse aux besoins en eau douce en France dans le contexte du changement climatique »

Et retrouvez aussi sur notre site le compte-rendu d’une séance thématique organisée sur le sujet le 12 avril dernier avec les interventions de Valérie Masson-Delmotte (CEA, GIEC, Académie des technologies), Jean-Michel Soubeyroux (Météo-France), Dominique Darmendrail (BRGM), Emmanuelle Verger-Chabot (EDF), Alexandre Duzan (Suez)